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Goût, style et émerveillement dans les murs du Palazzo Avino

Goût, style et émerveillement dans les murs du Palazzo Avino

Il est désormais évident qu'un hôtel n'est pas seulement un lieu où dormir. Il y a encore quelques années, même une dizaine d'années, c'était comme ça. L'hôtel et ses services étaient strictement réservés à ceux qui réservaient une chambre. Un second chez-soi, comme on disait autrefois. Heureusement, les choses ont changé, et franchir le seuil d'un hôtel est une bonne chose ! Surtout lorsqu'il s'agit d'hôtels qui font la gloire de l'Italie, célèbres dans le monde entier pour leur beauté et leur emplacement, pour l'histoire qu'ils respirent et pour l'excellence qu'ils préservent, de la gastronomie à l'art, des traditions au design contemporain. Ces grands hôtels sont visités, non pas comme des musées ou des monuments, mais comme des lieux de plaisir, de convivialité, de convivialité, pour un café, un apéritif au coucher du soleil, un dîner aux chandelles, une pizza face à la mer.

Dans un palais, le Palazzo Avino à Ravello a de nombreuses raisons de vous séduire ! Il est le fruit des passions des jeunes propriétaires, Mariella et Attilia Avino, qui ne cessent d'expérimenter et de renouveler leur vision de l'hospitalité. Chaque année, ils ouvrent de nouvelles portes, ajoutant une nouvelle pièce à leur projet inachevé. La structure elle-même est un chef-d'œuvre : un palais du XIIe siècle aux façades rose antique, niché dans un jardin en terrasses surplombant la mer, entouré des verdoyants monts Lattari. Se réveiller face à ce paysage est une véritable satisfaction pour le voyageur : il vous suit partout, que vous ouvriez les fenêtres, que vous preniez votre petit-déjeuner parmi les bananiers et les kenzies, que vous bronziez ou fassiez quelques longueurs dans la piscine. Il ne vous quitte jamais, il vous remplit les yeux et, par sa nature même, votre âme. Soupirer et répéter « Comme c'est merveilleux ! » peut sembler superflu, mais cela vient naturellement. Après la réception, qui ressemble à une chorale d'église, en descendant trois marches entre deux anciens lions de pierre, on arrive dans une salle aux murs blancs, comme les pages d'un livre avec des mots écrits en néon : Terre, Marins, Marées, Comètes, Héritier... Ils sont tirés de l'Ulysse de Joyce, ici transformés en œuvre d'art par Joseph Kosuth pour aider ce flux de conscience qui surgit entre la lecture et la contemplation de la mer à l'extérieur.

Mariella est élégante, avec ses cheveux noirs brillants et son rouge à lèvres rouge flamboyant. Passionnée de mode, elle inspire également les interventions hôtelières, les petites collections et les collaborations avec de grands noms, le tout sur mesure. Après la collection capsule de suites avec la designer Cristina Celestino, ils ont collaboré avec l'architecte Giuliano Dell'Uva, expert napolitain en artisanat local. Il a remis le rotin du Caffè dell'Arte, comme c'était autrefois la coutume, et a récupéré d'anciens carreaux peints à la main pour l'étage de l'ascenseur. Mais quel bonheur pour ceux qui se retrouvent dans la suite Infinito, avec sa terrasse privée (et son jacuzzi) au sommet de la tourelle qui domine tout, et sa salle de bain en céramique blanche et verte aussi grande que la chambre. Le motif au sol du salon est une de ses œuvres abstraites, également représentée dans un dessin suspendu. Et pourquoi sortir ici avec une intimité maximale ? Personne ne vous voit alors que de là-haut, à 350 mètres d'altitude et 4 étages, vous avez tout sous les yeux. Mais le goût de Mariella occupe une place particulière au Pink Closet, un concept store où elle sélectionne des marques de niche, comme la nouvelle entrée florentine Loretta Caponi, et des objets personnalisés, comme la porcelaine Villeroy & Boch et les céramiques des maîtres de Vietri, jusqu'aux bandanas de Madame Pauline Vintage. L'avantage de ce « dressing » rempli d'objets raffinés et souvent brillants est qu'il est situé à l'extérieur de l'hôtel, à l'entrée de Ravello, où tout le monde passe inévitablement et où la vitrine ne passe certainement pas inaperçue.

Un toast face à la mer. Terminé. Un cocktail Martini aussi. Mais une fois ne suffit pas, car ils en ont une centaine sur la carte. Un dîner étoilé… au secours, disent certains. Mais tous les doutes se dissipent lorsque le voyage gustatif chez Rossellini commence. Un plat meilleur que l'autre, avec un pic d'enthousiasme à l'arrivée des boutons fourrés à la crème de pain et au citron. Une saveur exquise et douce de la côte amalfitaine. À mon humble avis, il mériterait encore plus d'étoiles, pour la vérité des saveurs, pour la liberté de choisir dans la carte, pour la sensibilité du chef Giovanni Vanacore. La famille Avino, toujours présente, mais discrètement. Du grand-père Giuseppe avec son inséparable teckel, à la nouvelle génération qui vient d'avoir un an. Maria Vittoria est encore en formation, mais tôt ou tard, elle rejoindra ses sœurs Mariella et Attilia. Tout ce qui brille n'est probablement pas or, mais créer un monde en rose est un optimisme contagieux.

PS : Comme disait André Gide ? « Ravello est plus proche du ciel que loin du bord de mer. » On atteint rapidement la mer, en 15 minutes en navette. Le club house, en revanche, est réservé aux résidents du Palazzo Avino. Entre terrasses et jardins, il descend jusqu'aux marches pour plonger dans l'eau. Bien sûr, parasols blancs et roses, maîtres-nageurs attentifs et transats pour rester à l'ombre. Le dernier arrêt est le restaurant pour une « pasta a vongole » ou une margherita cuite au feu de bois. Un autre petit bonheur.

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