Tourisme dans les Landes : pour le président de l’Umih, « les professionnels sont plutôt satisfaits » de la saison 2025

En attendant de voir si l’automne leur offrira quelques beaux week-ends, les professionnels de l’hôtellerie dressent un bon bilan de la période estivale, avec cependant une légère baisse de fréquentation sur la côte

L’été indien sur la côte landaise, tout le monde en rêve, mais l’automne reste une saison largement dépendante des caprices des cieux, impossible pour l’instant de savoir ce que cela donnera pour les professionnels du tourisme. Mais en ce qui concerne la haute saison 2025, l’alignement des planètes était au rendez-vous.

Arthur Laborde, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih 40), a reçu mi-septembre les premières remontées du terrain, à l’occasion d’un conseil d’administration : « Les professionnels dans les Landes sont plutôt satisfaits de leur saison. L’attractivité est là, même si on constate une légère baisse de fréquentation sur la côte, laquelle intervient, il faut le rappeler, après deux années exceptionnelles. »

Les prix des logements saisonniers, qui avaient explosé après le Covid, continuent de monter et le budget des vacanciers s’en trouve amputé : « Les loueurs privés, notamment, font flamber les prix et, dans les restaurants, les clients font plus attention qu’avant. C’est aussi une question de pouvoir d’achat », commente Arthur Laborde.

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« La locomotive du territoire reste le Sud Landes, dans une zone entre Soustons au Nord et Capbreton au Sud. À Biscarrosse, nous avons aussi eu de bons retours de la saison. Arjuzanx est également un site plébiscité. Il y a ensuite des flux qui s’organisent entre Biarritz et Hossegor, où on va retrouver un peu le même type de clientèle. Il y a de bons professionnels, les touristes viennent chercher une ‘‘expérience’’ ».

Chez les hébergeurs comme chez les restaurateurs, c’est bien le baromètre qui fait la pluie et le beau temps : « On a eu un début juillet très beau puis une dernière quinzaine d’août pas terrible et ça se ressent sur les chiffres. C’est aussi ce qui conditionne les week-ends d’avant et d’après-saison. Les deux épisodes de canicule ont aussi eu un impact, les restaurants ont moins bien travaillé sur ces périodes, mais c’est tout de même moins problématique que deux semaines de pluies battantes, comme on a pu connaître certains étés. »

La bonne nouvelle vient également de l’intérieur des terres, où la fréquentation touristique globale est en légère augmentation : « On a noté une hausse de fréquentation de 0,7 % sur la saison estivale : ce n’est qu’un frémissement, mais c’est très encourageant. Nous mettons beaucoup d’énergie pour développer cette zone touristique. La côte, les gens connaissent et on n’a presque pas besoin d’en assurer la promotion. Dans les terres, par contre, il y a des choses à faire, les gens veulent découvrir des aspects patrimoniaux de notre département. Il y a les plages, certes, mais les touristes ont aussi envie d’autre chose. On le voit notamment avec le succès populaire des fêtes, qui sont fameuses dans le Sud-Ouest, et même dans les terres : elles continuent de progresser en fréquentation, c’est un motif d’attraction. L’Armagnac est aussi un secteur à développer et qui dispose de nombreux atouts. »