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Jackson Pollock, le peintre américain qui n’a pas choisi entre boire ou conduire sa décapotable

Jackson Pollock, le peintre américain qui n’a pas choisi entre boire ou conduire sa décapotable

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Chaque jour, Le Figaro raconte l’accident de voiture fatal d’une célébrité. Aujourd’hui, l’histoire du peintre américain fortement alcoolisé dont l’Oldsmobile 88 décapotable dérape dans la nuit du 11 août 1956 sur une route bucolique de Long Island.

Recroquevillée sur le siège arrière de l’Oldsmobile 88 verte capote baissée, Edith Metzger hurle à tout rompre. « Arrêtez la voiture. Laissez-moi descendre. » Ravissante brunette aux cheveux courts, l’amie de Ruth Kligman, jeune maîtresse du peintre Jackson Pollock, est terrorisée par l’état d’ébriété de l’artiste. Ses puissantes mains sont cramponnées au volant, son buste penché vers l’avant comme s’il allait faire décoller l’engin dans lequel les deux amies viennent de se rasseoir après un bref arrêt dans un bar pour téléphoner. Le trio était sur la route d’East-Hampton (État de New York) pour se rendre à un concert aux Creeks. Au bord de Georgica Pond (l’étang Georgica), la maison et son gigantesque parc appartiennent au collectionneur américano-philippin Alfonso Ossorio (1916-1990) qui les a acquises en 1951 sur les conseils de son ami Jackson Pollock. La demeure est l’épicentre de la communauté artistique new-yorkaise exilée durant l’été ou à l’année à Long Island, poumon d’air…

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lefigaro

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