À L’Oiseau Blanc du Peninsula, le gibier «haute goûture»

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CRITIQUE GASTRONOMIQUE - C’est la saison! Nous avons testé le menu chasse proposé par le chef David Bizet à la table deux étoiles perchée au dernier étage du palace parisien.
Avant même la première ligne, la première bouchée, on se demandait si cette chronique n’aurait pas d’abord dû demander l’asile gastronomique aux colonnes du FigaroVox. Pas de panique, tout devrait bien se passer mais les temps ont tout de même follement changé.
Saison oblige, la cuisine entre en chasse en même temps qu’aussi sec, la nouvelle bonne pensance culinaire arme ses cartouches. Vingt ans plus tôt, personne n’aurait dénoncé l’affaire, le perdreau au chou, le marcassin en sauce. En 2025, la fourchette a viré idéologue, Passard a retourné son tablier, l’automne panique, l’écologisme de plateaux flingue à tout va. Chroniquer une table à poil, à plume, relèvera bientôt de la quasi-dissidence, si ce n’est déjà de la provoc et du souverainisme de gueule.
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À peine moins coupable que la nostalgie de la fourrure, guère plus suspect que l’éloge du moteur thermique. Combien sont-ils encore à soutenir le genre ? Pas foule et encore moins chez les cadors ! Au 6e ciel et double étoile…
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